artiste peintre
À propos de tathitanguyen
Chemins parcourus
1983
Diplôme national supérieur d’arts plastiques (dessin)
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
1989
Maîtrise d’arts plastiques (De l’enseignement de la couleur dans les écoles d’art/Méthodologie des Arts Plastiques)
Université de Paris I Panthéon-Sorbonne
1992-2022
Cadre territorial dans le secteur culturel de la Ville d'Antony :
- à la Maison des Arts (1992-2014), responsable artistique et pédagogique. Le travail de sensibilisation du public local (enfants, jeunes et adultes) aux arts visuels est passionnant, prenant mais laisse peu de place à la production artistique restée alors confidentielle.
- au Service Culturel (2015-2022), chargée de mission pour la création d'un atelier coworking d' artistes. Le Carré d’Antony, doté d’un espace de sérigraphie pour diversifier la pratique artistique, est ouvert en 2018. C'est la dernière réalisation accomplie avant le départ à la retraite en août 2022.
Démarche artistique
1982-2013
Le début du cheminement artistique s’inscrit dans la volonté de décrire le monde d’une façon abstraite, Renoncer à toute imitation de la réalité pour se concentrer essentiellement aux expériences picturales. Tel est le but recherché. Les créations sont signées tathi, son nom de famille.
Depuis 2014
Un accident du travail, survenu en 2014, provoque une rupture dans le parcours. Renouement avec la figuration sur une thématique : la nature morte comme art vivant et « militant », en impulsant une dimension autobiographique.
L’expression figurative s’appuie sur le dessin, à la fois instrument et base. Il a la valeur intime d'une confidence. Car Tracer c’est déjà dire selon François Cheng.
Être muet vivant dans un monde de silence, le poisson solitaire est le sujet principal. Les séries "Les Tribulations du Poisson" se présentent comme une suite d'images individualisées du Poisson. Le retour à la source, au dessin, revêt d’une nouvelle signature d’auteur : TaNguyen, en hommage à ses parents.
Le dialogue silencieux avec le protagoniste laisse peu à peu la place à la représentation de l'invisible du monde aquatique. "Paysages immergés-Paysages inconnus", série commencée en 2019, convoque l'imaginaire, met l'accent sur la matière colorée. Elle chante l'exubérance d'une nature réinventée.
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